La fintech, soutenue par Index Ventures, a dépassé 300 millions d'euros d'encours en un an et ambitionne de démocratiser l'accès aux marchés monétaires.
- Spiko démocratise l'accès aux marchés monétaires et aux intérêts quotidiens sur la trésorerie, comblant ainsi le fossé qui sépare l'Europe des États-Unis.
- Un an seulement après son lancement, et avec une équipe de neuf personnes, Spiko a déjà traité plus de 800 millions d'euros de souscriptions et de rachats sur ses fonds monétaires, dont les encours sous gestion augmentent en moyenne de 20% par mois depuis le début de l'année. La société accélère désormais sa distribution grâce à des partenariats stratégiques avec Memo Bank et Fygr.
- Grâce à des intérêts versés quotidiennement et une liquidité intégrale, Spiko rend accessible des instruments financiers de qualité institutionnelle, longtemps réservés aux grandes entreprises et aux grandes institutions financières. Pour assurer une efficacité optimale de sa plateforme, Spiko a créé les tous premiers fonds monétaires tokenisés en Europe.
- L'entreprise a été fondée par Antoine Michon et Paul-Adrien Hyppolite, anciens collaborateurs du ministère de l'Économie et des Finances et du cabinet de la ministre de la Transformation publique.
Londres et Paris, 17 juillet 2025 — Spiko, la fintech qui révolutionne la gestion de trésorerie en Europe grâce à une infrastructure innovante basée sur la tokenisation, annonce aujourd'hui une levée de fonds de 18,5 millions d'euros en série A, menée par Index Ventures, avec la participation de White Star Capital, Frst, Rerail, Blockwall et Bpifrance via son fonds Digital Venture. Des entrepreneurs emblématiques se sont également joints au tour, notamment Nikolay Storonsky (cofondateur de Revolut), Jean-Luc Robert (fondateur de Kyriba), Zach Abrams (cofondateur de Bridge), Harsh Sinha (CTO de Wise), Lionel Assant (co-CIO de Blackstone) et l'équipe fondatrice de Pennylane.
Aujourd'hui, plus de 20 000 milliards d'euros dorment sur les comptes bancaires des entreprises et des particuliers en Europe. Un net contraste avec les États-Unis, où, quelle que soit leur taille, les acteurs économiques s'emploient à faire fructifier leur épargne ou leur trésorerie via des fonds monétaires, alliant rendement quotidien et disponibilité immédiate des liquidités. Spiko comble un vide dans l'offre existante et répond à une demande latente en Europe, validée par une traction organique soutenue dès les premiers mois.
Paul-Adrien Hyppolite, cofondateur de Spiko, commente : « En Europe, on pense à tort que pour générer du rendement, il faut immobiliser son argent ou prendre des risques. Tant que les taux des banques centrales sont positifs, laisser dormir sa trésorerie revient à passer à côté de rendements que les entreprises américaines obtiennent avec bien plus de facilité. Avec Spiko, nous changeons la donne : chacun peut désormais mettre sa trésorerie au travail, facilement. »
Plus de 300 millions d'euros sous gestion en un an et des partenariats fintech pour accélérer la distribution
Un an après leur lancement, les produits Spiko gèrent déjà plus de 300 millions d'euros d'encours, avec plus de 800 millions d'euros de flux de trésorerie traités pour près de 1 000 entreprises, le tout sans équipe commerciale dédiée. Depuis le début de l'année, l'encours augmente en moyenne de 20% par mois, ce qui permet à Spiko d'envisager de dépasser le cap du milliard d'euros d'ici quelques mois. La plateforme, conçue en API-first, permet une intégration rapide chez des partenaires. Spiko a d'ores et déjà signé avec Fygr et Memo Bank pour offrir sa solution à leurs clients.
La croissance rapide de Spiko met en lumière un besoin massif et souligne l'incapacité des banques historiques à répondre aux attentes des entreprises qui veulent générer des intérêts sans compromettre l'accès immédiat à leur trésorerie. Une réussite portée par une équipe ultra-réduite, dirigée par ses deux fondateurs, anciens hauts fonctionnaires français, témoins directs de cette inefficacité structurelle.
Paul-Adrien est ancien économiste à la Direction générale du Trésor, Antoine a conseillé le ministre de la Transformation publique sur les sujets numériques. Il a également travaillé pour Palantir, tandis que Paul-Adrien a débuté sa carrière dans le private equity.
Julia Andre, associée chez Index Ventures, ajoute : « Spiko entend tirer parti d'une opportunité majeure dans la gestion de trésorerie, en combinant infrastructure tokenisée et canaux de distribution innovants. Leur premier produit suscite un réel engouement en Europe, et nous croyons fortement en leur capacité à élargir leur gamme et à activer de nouveaux canaux de distribution pour adresser un marché bien plus vaste. »
La tokenisation : un nouveau standard de gestion de fonds, sans intermédiaires et à moindre coût
Spiko utilise la tokenisation pour démocratiser l'accès aux fonds monétaires, en visant notamment les petites et moyennes entreprises, souvent ignorées par les banques traditionnelles. Spiko élimine ainsi les intermédiaires, réduit les coûts de gestion, et rend possible des transferts de liquidités en continu, 24h/24.
Les actifs sous-jacents des fonds de Spiko sont composés de bons du Trésor — des titres de dette à court terme émis par la France ou le Trésor américain, réputés sans risque et hautement liquides, car adossés à des garanties souveraines.
L'architecture tokenisée de Spiko — une première pour les fonds monétaires en Europe — gère également les souscriptions et les rachats en stablecoins, comme alternative aux virements classiques. Les clients peuvent alimenter leur compte en stablecoins et retirer en fiat, ou l'inverse.
Un financement pour accélérer le développement en Europe
Ce tour de table permettra à Spiko de renforcer sa stratégie go-to-market, en investissant dans les ventes, le marketing, le développement produit et de nouveaux partenariats. Si la France a été le point de départ, la priorité de développement sera désormais européenne, avec pour piliers la transparence, la simplicité d'utilisation et l'émergence de nouveaux cas d'usage permis par la tokenisation.