Paris, le 4 novembre 2021 – Bpifrance et la Société financière internationale (IFC) souhaitent accélérer le financement des technologies dites « de ruptures », les deeptechs. Ces solutions technologiques innovantes dans des secteurs tels que l'intelligence artificielle, l'informatique quantique, les biotechnologies et les technologies propres sont basées sur des découvertes scientifiques et techniques avancées qui peuvent aider à résoudre certains des plus grands défis mondiaux en matière de santé, d'accès à l'énergie et du changement climatique.
Une nouvelle note sectorielle publiée par l’IFC en partenariat avec Bpifrance examine les défis et opportunités uniques auxquels les startups de la deeptech sont confrontées en matière de financement et souligne le rôle clé joué par les institutions privées et publiques pour accélérer le développement et la croissance de ces innovations technologiques.
Au cours des dernières années, les entreprises deeptechs ont attiré des investissements croissants en capital-risque (VC) – selon The Engine, 76,7 milliards de dollars ont été investis dans les deeptechs dans le monde entier en 2020 et près de 78 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de 2021. Ces investissements, cependant, représentent encore une proportion relativement faible du marché total du capital-risque, d'autant plus que les entreprises deeptechs ont tendance à avoir des besoins en capital plus conséquents que d’autres startups.
Cette nouvelle note examine le processus de financement d'une entreprise deeptech, en soulignant les limites des modèles de financement traditionnels et en discutant d’outils alternatifs pour promouvoir l'investissement dans le secteur. Notamment, la note propose une nouvelle approche plus adaptée aux phases de développement spécifiques des startup deeptech, plutôt que sur les tours de financement traditionnels des startups digitales. Cette approche encourage les investisseurs et autres parties prenantes de la deeptech à considérer les investissements dans le domaine comme le financement d'une solution à un défi mondial, plutôt que le financement d'un projet individuel, en renforçant l'importance de la construction d'écosystèmes et du développement de stratégies basées sur des objectifs finaux.
« Les technologies de rupture répondent aux principaux enjeux sociétaux de demain. La Deeptech sera un levier clé pour assurer une plus grande résilience face aux défis sanitaires, climatiques et économiques mondiaux. » affirme Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Ces technologies nouvelles, issues pour la plupart de la recherche, répondent à des modèles de développement longs et qui leur sont propres. C’est pourquoi nous sommes convaincus de la nécessité d’accentuer et d’adapter les financements qui permettront aux entreprises qui les portent de se développer. »
Depuis 2019, Bpifrance met en œuvre le Plan deeptech, initié par le Gouvernement pour faire de la France un acteur majeur des innovations de rupture, qui répondent aux grands défis en matière de santé, mobilité, transition écologique… Initialement doté de 2,5 Md€ sur cinq ans, ce plan a notamment pour objectif la création de 500 start-up deeptech françaises par an, et de mobiliser massivement des moyens pour accompagner leur croissance et construire les leaders industriels de demain, ainsi que dynamiser les écosystèmes d’innovation sur les territoires et par filières.
En 2020, malgré la crise, Bpifrance a significativement renforcé massivement son soutien aux start-up deeptech, de leur démarrage à leur croissance, et intensifié la coopération entre les acteurs de l’écosystème. Au vu de la dynamique depuis le lancement du Plan en 2019, ses objectifs d’investissements directs et indirects et de financement ont été revus à la hausse de 50% dès 2021. Cette croissance va encore se renforcer dans le cadre du plan France 2030 avec en ligne de mire la création de 100 sites industriels par an à horizon 2030.
Aujourd'hui, la majorité des startups deep tech sont lancées dans les pays développés ; Pourtant, leurs solutions peuvent être déployées à l'échelle mondiale et sont particulièrement importantes pour les marchés émergents, qui sont touchés de manière disproportionnée par les défis de la santé, du climat, de la connectivité et de l'accès à l'énergie, entre autres. Compte tenu de l'impact transformateur des innovations deeptech, IFC tire parti de son capital et de son expertise pour soutenir leur développement et leur expansion sur les marchés émergents.
« Les avancées nouvelles dans l'intelligence artificielle et l'informatique quantique permettent des découvertes révolutionnaires dans des domaines tels que la biotechnologie, la nanotechnologie, la fabrication avancée et les technologies propres, à une vitesse sans précédent », a déclaré William Sonneborn, Senior Director des technologies de rupture et des fonds à l'IFC. « Ces innovations ont le potentiel de résoudre des défis mondiaux et de changer radicalement le développement international tel que nous le connaissons. C'est pourquoi l'IFC travaille avec des entreprises et des institutions de premier plan dans l'écosystème des deeptechs pour aider à promouvoir les nouvelles technologies sur les marchés émergents où leur impact peut être encore plus important. »
Cette nouvelle note ‘EM Compass’, ‘Financing Deep Tech’, peut être téléchargée à ce lien.
Une nouvelle note sectorielle publiée par l’IFC en partenariat avec Bpifrance examine les défis et opportunités uniques auxquels les startups de la deeptech sont confrontées en matière de financement et souligne le rôle clé joué par les institutions privées et publiques pour accélérer le développement et la croissance de ces innovations technologiques.
Au cours des dernières années, les entreprises deeptechs ont attiré des investissements croissants en capital-risque (VC) – selon The Engine, 76,7 milliards de dollars ont été investis dans les deeptechs dans le monde entier en 2020 et près de 78 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de 2021. Ces investissements, cependant, représentent encore une proportion relativement faible du marché total du capital-risque, d'autant plus que les entreprises deeptechs ont tendance à avoir des besoins en capital plus conséquents que d’autres startups.
Cette nouvelle note examine le processus de financement d'une entreprise deeptech, en soulignant les limites des modèles de financement traditionnels et en discutant d’outils alternatifs pour promouvoir l'investissement dans le secteur. Notamment, la note propose une nouvelle approche plus adaptée aux phases de développement spécifiques des startup deeptech, plutôt que sur les tours de financement traditionnels des startups digitales. Cette approche encourage les investisseurs et autres parties prenantes de la deeptech à considérer les investissements dans le domaine comme le financement d'une solution à un défi mondial, plutôt que le financement d'un projet individuel, en renforçant l'importance de la construction d'écosystèmes et du développement de stratégies basées sur des objectifs finaux.
« Les technologies de rupture répondent aux principaux enjeux sociétaux de demain. La Deeptech sera un levier clé pour assurer une plus grande résilience face aux défis sanitaires, climatiques et économiques mondiaux. » affirme Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Ces technologies nouvelles, issues pour la plupart de la recherche, répondent à des modèles de développement longs et qui leur sont propres. C’est pourquoi nous sommes convaincus de la nécessité d’accentuer et d’adapter les financements qui permettront aux entreprises qui les portent de se développer. »
Depuis 2019, Bpifrance met en œuvre le Plan deeptech, initié par le Gouvernement pour faire de la France un acteur majeur des innovations de rupture, qui répondent aux grands défis en matière de santé, mobilité, transition écologique… Initialement doté de 2,5 Md€ sur cinq ans, ce plan a notamment pour objectif la création de 500 start-up deeptech françaises par an, et de mobiliser massivement des moyens pour accompagner leur croissance et construire les leaders industriels de demain, ainsi que dynamiser les écosystèmes d’innovation sur les territoires et par filières.
En 2020, malgré la crise, Bpifrance a significativement renforcé massivement son soutien aux start-up deeptech, de leur démarrage à leur croissance, et intensifié la coopération entre les acteurs de l’écosystème. Au vu de la dynamique depuis le lancement du Plan en 2019, ses objectifs d’investissements directs et indirects et de financement ont été revus à la hausse de 50% dès 2021. Cette croissance va encore se renforcer dans le cadre du plan France 2030 avec en ligne de mire la création de 100 sites industriels par an à horizon 2030.
Aujourd'hui, la majorité des startups deep tech sont lancées dans les pays développés ; Pourtant, leurs solutions peuvent être déployées à l'échelle mondiale et sont particulièrement importantes pour les marchés émergents, qui sont touchés de manière disproportionnée par les défis de la santé, du climat, de la connectivité et de l'accès à l'énergie, entre autres. Compte tenu de l'impact transformateur des innovations deeptech, IFC tire parti de son capital et de son expertise pour soutenir leur développement et leur expansion sur les marchés émergents.
« Les avancées nouvelles dans l'intelligence artificielle et l'informatique quantique permettent des découvertes révolutionnaires dans des domaines tels que la biotechnologie, la nanotechnologie, la fabrication avancée et les technologies propres, à une vitesse sans précédent », a déclaré William Sonneborn, Senior Director des technologies de rupture et des fonds à l'IFC. « Ces innovations ont le potentiel de résoudre des défis mondiaux et de changer radicalement le développement international tel que nous le connaissons. C'est pourquoi l'IFC travaille avec des entreprises et des institutions de premier plan dans l'écosystème des deeptechs pour aider à promouvoir les nouvelles technologies sur les marchés émergents où leur impact peut être encore plus important. »
Cette nouvelle note ‘EM Compass’, ‘Financing Deep Tech’, peut être téléchargée à ce lien.
