Bpifrance et JPMorganChase font un pas de plus en faveur de la parité femmes-hommes dans l’univers du capital-investissement. Le Fonds Bpifrance Spark (« Le Fonds ») se concrétise, avec un premier closing annoncé ce jour à hauteur de 33 millions d’euros, portant la taille de l’initiative à déjà près de 75 millions d’euros. Deux premiers investissements ont également été réalisés dans Revaia Growth II, un fonds de capital croissance de deuxième génération qui a vocation à investir dans des sociétés technologiques en forte croissance, avec une approche sectorielle généraliste et Alter Equity III, un fonds d’impact qui vise des entreprises françaises ou européennes en forte croissance et dont l’activité a un impact positif sur les personnes ou l’environnement (éducation, emploi, santé, biodiversité, dérèglement climatique,…).
Le Fonds Bpifrance Spark qui poursuit sa levée est à ce jour soutenu, outre Bpifrance et JPMorganChase, par quatre grands groupes français –BNP Paribas Cardif, FDJ UNITED, LVMH, et Ardian– et Xavier Niel.
Fin 2023, Jamie Dimon, Président-Directeur Général de JPMorganChase et Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance, avaient annoncé le lancement du Fonds Bpifrance Spark, d’une taille cible de 150 millions d’euros. Le fonds investira dans des fonds d’amorçage, de capital-risque et de capital croissance (à l’exclusion des fonds de LBO)[1], gérés par des sociétés de gestion dont le capital est détenu à plus de 33% par une ou plusieurs femmes et dans des fonds ayant une incidence positive sur la société. À travers cette initiative conjointe, les deux institutions financières concrétisent ainsi leur appui à l’indispensable progression de la parité femmes-hommes dans l’écosystème du capital-investissement.
L’initiative Spark France a été annoncée dans le cadre de l’engagement commercial et philanthropique de 70 millions de dollars de JPMorganChase en France en soutien à des programmes favorisant l’accès à des opportunités économiques pour les personnes qui en sont éloignées, notamment par l’accès aux compétences et à l’emploi de qualité et le soutien aux entrepreneurs dans une économie qui évolue et se transforme. Cet engagement s’inscrit dans le contexte de France 2030, le plan national d'investissement qui vise à créer de nouveaux leviers compétitifs de croissance dans des secteurs-clé tels que l'écologie et la technologie.
« Nous nous réjouissons de cette nouvelle étape clé dans le lancement de notre initiative commune avec JPMorganChase, visant une plus grande parité dans l'écosystème de l'investissement privé. Ce fonds s'inscrit dans le prolongement de nos actions en faveur de l’égalité d’accès des femmes aux opportunités dans le capital-investissement et complète nos dispositifs de soutien aux dynamiques entrepreneuriales dans tous les territoires. », déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance.
« Le lancement du Fonds Bpifrance Spark est une étape importante dans notre mission de créer un secteur financier plus inclusif et durable en France. Nous sommes heureux d’annoncer ce premier closing, ainsi que notre investissement de 50 millions de dollars, qui va nous permettre d’étendre notre portée dans l’écosystème, favorisant ainsi une croissance plus inclusive de l’économie. Chez JPMorganChase, nous croyons fermement que l’inclusivité est un moteur de performance et d’innovation et nous sommes fiers de faire partie de cette étape cruciale. » explique Kyril Courboin, Senior Country Officer de JPMorganChase France.
D’après une étude réalisée par Bpifrance Investissement sur la parité au sein des sociétés de gestion françaises partenaires, seulement 20% des associés sont des femmes, contre 44% pour la fonction de chargé d’affaires/analyste[2].
Les investissements du fonds Bpifrance Spark devraient entrainer dans leur sillage une dynamique vertueuse et un meilleur accès des femmes aux opportunités dans les fonds d’investissement.
[1] Sous réserve des exigences règlementaires en vigueur aux États-Unis.
[2] Etude Mixité Bpifrance, « Etude 2025 sur la mixite au sein des sociétés de gestion françaises à fin 2024 (110 sociétés de gestion) »