Paris, le 6 juillet 2022 – Bpifrance et PhDTalent publient la troisième édition de leur baromètre annuel sur l’intérêt des jeunes chercheurs et de leurs encadrants pour l’entrepreneuriat Deeptech. Cette année encore, la dynamique entrepreneuriale se confirme chez les jeunes chercheurs qui constituent un vivier de talents susceptibles d’être les entrepreneurs Deeptech de demain, principalement en tant que cofondateurs.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du Plan Deeptech déployé par Bpifrance depuis 2019 à la demande des pouvoirs publics, et qui vise à faire émerger 500 start-ups Deeptech par an. Lee baromètre « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat Deeptech » permet de suivre des indicateurs clés sur la motivation, le niveau d’information et de formation des jeunes chercheurs vis-à-vis de l’entrepreneuriat Deeptech, offrant ainsi des éléments objectifs pour orienter les actions à mener en faveur de la création de start-ups par ce public.
Réalisée entre mars et mai 2022, l’enquête a permis de collecter 1034 réponses exploitables, dont 71,6 % de doctorants ou jeunes chercheurs. Pour la première fois, cette enquête intègre les chercheurs et jeunes chercheurs en Sciences Humaines et Sociales, que les écosystèmes académiques souhaitent de plus en plus intégrer dans des projets Deeptech.
Les jeunes chercheurs et encadrants gardent une image très positive de l’entrepreneuriat
D’après les résultats de l’enquête, l’entrepreneuriat est toujours perçu de manière très positive par les jeunes chercheurs et encadrants : 72% des jeunes chercheurs considèrent que leur environnement recherche n’est pas un frein à la création de start-ups et 49 % se disent intéressés par fonder ou co-fonder une startup (+5 pts par rapport à 2021).
Les encadrants de thèses jouent un rôle clé dans la sensibilisation des doctorants à la création d’entreprise
Ces chiffres encourageants s’intègrent dans un contexte favorable à l’entrepreneuriat instauré par les encadrants de thèses qui jouent un rôle clé dans la sensibilisation des doctorants. En effet, 81 % des jeunes docteurs sont conseillés dans le choix de leur formation par leurs encadrants, qui soutiennent majoritairement le fait que les institutions incitent davantage les doctorants et jeunes chercheurs à la création d’entreprise. Par ailleurs, 75 % des encadrants répondants ont une perception positive de l’entrepreneuriat des jeunes chercheurs.
Un manque de valorisation des travaux de recherche par le biais de l’entrepreneuriat
Cependant, l’enquête montre que les jeunes chercheurs ne sont pas suffisamment sensibilisés à la valorisation de leurs travaux de recherche par l’entrepreneuriat : 75 % d’entre eux n’ont jamais suivi de formation à l’entrepreneuriat et moins d’un tiers connaissent les structures d’accompagnement de l’écosystème. Côté encadrants,
69 % d’entre eux affirment ne pas être suffisamment outillés pour accompagner un projet entrepreneurial.
Ce manque d’information et de formation se traduit notamment par la peur d’entreprendre : 20 % des jeunes chercheurs n’osent pas se lancer. Parmi les freins à l’entrepreneuriat remontés par les répondants, les personnes interrogées soulignent la difficulté à trouver des financements et leur manque de compétences business.
L’analyse des résultats de l’enquête laisse émerger des pistes d’actions à mettre en place pour stimuler davantage l’entrepreneuriat des jeunes docteurs :
- Mieux valoriser l’implication sur l’innovation dans la carrière des chercheurs, en particulier par le dépôt de brevet
- Renforcer les liens entre chercheurs et équipes de valorisation pour mieux informer à la fois les chercheurs et doctorants sur les dispositifs d’accompagnement, les sources de financements, les acteurs, leur rôle, et les dispositifs juridiques permettant de se lancer.
- Mieux informer les encadrants pour leur permettre de sensibiliser les jeunes chercheurs à la dynamique entrepreneuriale et les aider à trouver les formations adaptées
- Mettre en place des actions de sensibilisation et des formations adaptées aux besoins des jeunes chercheurs adossés à une communication adaptée. Développer ces actions en collaboration avec les professionnels de l’entrepreneuriat Deeptech.
Pour Pascale Ribon, Directrice Deeptech de Bpifrance : « Ces résultats encourageants montrent que le potentiel entrepreneurial des jeunes chercheurs est fort et encouragé par leurs encadrants. Pour convertir ce potentiel en création de 500 start-ups Deeptech par an, l’approche de proximité, sur les campus via des outils, de la lisibilité et de la sensibilisation est essentielle, et au cœur de la stratégie commune de Bpifrance et de ses partenaires académiques. »
Pour Florian Andrianiazy, co-fondateur et directeur général de PhDTalent : « Cette troisième édition du baromètre « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat Deeptech » confirme ce que nous observons quotidiennement sur le terrain chez PhDTalent depuis maintenant plus de 5 ans : des doctorants et jeunes docteurs de plus et en plus ouverts au monde de l’entreprise et qui se projettent désormais en tant que créateurs et transformateurs du monde de demain. »
Cette étude s’inscrit dans le cadre du Plan Deeptech déployé par Bpifrance depuis 2019 à la demande des pouvoirs publics, et qui vise à faire émerger 500 start-ups Deeptech par an. Lee baromètre « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat Deeptech » permet de suivre des indicateurs clés sur la motivation, le niveau d’information et de formation des jeunes chercheurs vis-à-vis de l’entrepreneuriat Deeptech, offrant ainsi des éléments objectifs pour orienter les actions à mener en faveur de la création de start-ups par ce public.
Réalisée entre mars et mai 2022, l’enquête a permis de collecter 1034 réponses exploitables, dont 71,6 % de doctorants ou jeunes chercheurs. Pour la première fois, cette enquête intègre les chercheurs et jeunes chercheurs en Sciences Humaines et Sociales, que les écosystèmes académiques souhaitent de plus en plus intégrer dans des projets Deeptech.
Les jeunes chercheurs et encadrants gardent une image très positive de l’entrepreneuriat
D’après les résultats de l’enquête, l’entrepreneuriat est toujours perçu de manière très positive par les jeunes chercheurs et encadrants : 72% des jeunes chercheurs considèrent que leur environnement recherche n’est pas un frein à la création de start-ups et 49 % se disent intéressés par fonder ou co-fonder une startup (+5 pts par rapport à 2021).
Les encadrants de thèses jouent un rôle clé dans la sensibilisation des doctorants à la création d’entreprise
Ces chiffres encourageants s’intègrent dans un contexte favorable à l’entrepreneuriat instauré par les encadrants de thèses qui jouent un rôle clé dans la sensibilisation des doctorants. En effet, 81 % des jeunes docteurs sont conseillés dans le choix de leur formation par leurs encadrants, qui soutiennent majoritairement le fait que les institutions incitent davantage les doctorants et jeunes chercheurs à la création d’entreprise. Par ailleurs, 75 % des encadrants répondants ont une perception positive de l’entrepreneuriat des jeunes chercheurs.
Un manque de valorisation des travaux de recherche par le biais de l’entrepreneuriat
Cependant, l’enquête montre que les jeunes chercheurs ne sont pas suffisamment sensibilisés à la valorisation de leurs travaux de recherche par l’entrepreneuriat : 75 % d’entre eux n’ont jamais suivi de formation à l’entrepreneuriat et moins d’un tiers connaissent les structures d’accompagnement de l’écosystème. Côté encadrants,
69 % d’entre eux affirment ne pas être suffisamment outillés pour accompagner un projet entrepreneurial.
Ce manque d’information et de formation se traduit notamment par la peur d’entreprendre : 20 % des jeunes chercheurs n’osent pas se lancer. Parmi les freins à l’entrepreneuriat remontés par les répondants, les personnes interrogées soulignent la difficulté à trouver des financements et leur manque de compétences business.
L’analyse des résultats de l’enquête laisse émerger des pistes d’actions à mettre en place pour stimuler davantage l’entrepreneuriat des jeunes docteurs :
- Mieux valoriser l’implication sur l’innovation dans la carrière des chercheurs, en particulier par le dépôt de brevet
- Renforcer les liens entre chercheurs et équipes de valorisation pour mieux informer à la fois les chercheurs et doctorants sur les dispositifs d’accompagnement, les sources de financements, les acteurs, leur rôle, et les dispositifs juridiques permettant de se lancer.
- Mieux informer les encadrants pour leur permettre de sensibiliser les jeunes chercheurs à la dynamique entrepreneuriale et les aider à trouver les formations adaptées
- Mettre en place des actions de sensibilisation et des formations adaptées aux besoins des jeunes chercheurs adossés à une communication adaptée. Développer ces actions en collaboration avec les professionnels de l’entrepreneuriat Deeptech.
Pour Pascale Ribon, Directrice Deeptech de Bpifrance : « Ces résultats encourageants montrent que le potentiel entrepreneurial des jeunes chercheurs est fort et encouragé par leurs encadrants. Pour convertir ce potentiel en création de 500 start-ups Deeptech par an, l’approche de proximité, sur les campus via des outils, de la lisibilité et de la sensibilisation est essentielle, et au cœur de la stratégie commune de Bpifrance et de ses partenaires académiques. »
Pour Florian Andrianiazy, co-fondateur et directeur général de PhDTalent : « Cette troisième édition du baromètre « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat Deeptech » confirme ce que nous observons quotidiennement sur le terrain chez PhDTalent depuis maintenant plus de 5 ans : des doctorants et jeunes docteurs de plus et en plus ouverts au monde de l’entreprise et qui se projettent désormais en tant que créateurs et transformateurs du monde de demain. »